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High Warp Wall
Tapestry - Tapisserie murale de Haute Lice
Tapestry techniques. The techniques for high and low warp work (haute lice and basse lice) differ. In a high warp loom the threads are stretched vertically in front of the weaver and the heddles which raise the alternate threads are lifted by hand. In low warp work, the warp threads are horizontal and the heddles are moved by a foot treadle. The strong warp threads of wool, linen or cotton may vary from 10 to 30 in an inch (3 to 12 per cm) but are usually fewer than 20 (8 per cm). The soft, full weft threads of wool or silk entirely cover the warp. The different colours of the design, being worked separately in blocks or patches, leave little slits between each other, which are afterward sewn up. A cartoon or painting on linen or paper is provided for the weaver to copy exactly. The creators- weavers are artists who create the cartoon and also perform the weaving. |
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La technique
de
la tapisserie.
On a tendance à user du même mot tapisserie pour désigner des réalisations artisanales ou artistiques très diverses sur le plan technique: tissage, canevas ou tapisserie à proprement parler qu'il convient d'appeler tapisserie de lice pour des raisons techniques. Une confusion totale règne ainsi dans les esprits, nuisant profondément à la reconnaissance, par le public, des véritables réalisations artistiques et des véritables artistes. Nous ne parlerons pas ici de ces prétendues tapisseries en vente dans les boutiques de lieux touristiques: reproductions mécaniques de tapisseries anciennes qui sont à la tapisserie ce que les reproductions photographiques sur posters sont à la peinture mais que les acheteurs naïfs prennent encore souvent pour de véritables tapisseries. La tapisserie traditionnelle de lice se distingue du tissage par le fait que la chaîne (fils de base du travail) et la trame (entrelacée dans les fils de chaîne) n'y ont pas une importance égale quant au résultat final: dans la tapisserie de lice, la trame recouvre totalement la chaîne pour engendrer une sorte de "peinture" où les laines de diverses couleurs jouent sous les doigts du licier le rôle des couleurs sous les pinceaux du peintre. En outre, alors que le tisserand sépare en une seule opération, grâce à un système de pédales, les nappes de fils de toute la chaîne pour passer la trame sur toute la largeur du tissu, le licier quant à lui sépare les fils un à un. C'est le montage des lices qui permet de séparer un fil sur deux de ses voisins. On connaît des tapisseries de basse lice faites sur métier horizontal et des tapisserie de haute lice réalisées sur métier vertical. Le canevas ou tapisserie à l'aiguille est un travail qui s'apparente à la broderie. L'ouvrage s'y fait à points serrés de manière à couvrir régulièrement et entièrement toute la surface d'une toile canevas peinte préalablement. Le fait qu'on utilise l'expression point de Gobelin pour désigner des points lancés verticaux ou obliques sur canevas n'a fait qu'ajouter à la confusion de cette dernière technique avec la tapisserie de lice. Le terme Gobelin en canevas fait allusion à la Manufacture française des Gobelins (toujours en activité aujourd'hui) qui a hautement contribué, depuis le XVIIIème siècle, à la renommée mondiale de la tapisserie en réalisant de vraies tapisseries de lice au point que dans certains pays on désigne celles-ci par le mot français gobelin. On comprend ainsi plus facilement la confusion qui règne auprès d'un public non averti. |